Je reviens là où j’ai vécu.

Je n’ai jamais habité au Vietnam.
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Bà côt, Mémoire tropicale.



Je reviens là où j’ai vécu.
Je n’ai jamais habité au Vietnam.

Dans la lumière orangée des rizières, aux crépuscules énigmatiques, les visages, les regards croisés me rappellent ma grand-mère née sur ces terres il y a bientôt un siècle.
La nostalgie de scènes, d’objets pourtant inconnus prend sens pour la première fois. Ce voyage a pris une tournure inattendue, en quête d’une subjectivité universelle.

Comme dans les mythes taoïstes, où les êtres sont régis par des Mère-Déesse, une force inlassable me pousse dans la forêt tropicale où le mythe rejoint souvent la réalité.
Les repères s’harmonisent au fil de la lumière, des sourires et croyances. 

Trouver les images transmises qui fleurissent l’inconscient.
Le doux sentiment d’avoir levé le voile mystérieux des racines.